Grand Tuyau | datation et causes de l'incident (ppt Vale)

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Datation et causes de l'incident survenu sur l'émissaire marin

Les principaux composants de l’effluent ont des valeurs limites de concentration imposées par un arrêté ICPE du 9 octobre 2008 délivré par la province Sud à l’exploitant. Vale Nouvelle-Calédonie assure la surveillance de ces paramètres selon une fréquence journalière ou hebdomadaire.Sur ces graphiques sont représentées les mesures hebdomadaires du débit (en haut à gauche), de la température (en haut à droite) et du pH (en bas) de janvier 2011 à novembre 2013. Les limites sont indiquées par des traits horizontaux rouges.On constate ici quelques dépassements notamment sur les matières en suspension (MES, en haut à gauche) et le manganèse (en bas à droite) sur la période étudiée.L'émissaire est un tuyau sous-marin long de 20.2 km. Il est normalement lesté sur le fond et sur toute sa longueur par des plots bétons de plusieurs tonnes(block ballast).Les inspections sous-marines réalisées par Vale Nouvelle-Calédonie sur le lieu d’incident ont permis de constater que le tuyau s’est déplacé sur une longueur de 1, 4 Km dans la partie du coude qui le relie à son diffuseur (zone de fracture).Deux fractures ont été constatées à la jonction entre le tuyau (émissaire) et son extrémité (diffuseur). Une fracture est très récente (rupture peu encroûtée), la seconde montre des organismes marins dont la colonisation daterait de 1,5 à 3 mois (rupture encroûtée).L’hypothèse la plus probable pour expliquer les fractures selon Vale Nouvelle-Calédonie serait une accumulation d'air dans l’émissaire.Elle aurait entrainé un soulèvement du tuyau alors exposé aux contraintes des courants et de la houle.

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