Transports terrestre et aérien

Avec un réseau routier de plus de 5 600 km de long, le transport routier est le mode de transport le plus développé en Nouvelle-Calédonie. D’après le recensement de 2004, trois ménages calédoniens sur quatre sont équipés d’au moins un véhicule.

Ces chiffres ont très probablement évolué à la hausse depuis. Aujourd’hui, près d’un tiers des véhicules vendus sur le Territoire sont des véhicules utilitaires de type pick-up, souvent achetés par des particuliers. Cet engouement provient notamment du fait que ces véhicules sont détaxés depuis 2005 et que leur acquisition est ainsi facilitée. Les véhicules tout-terrain représentent eux-aussi une part de marché très importante avec environ 25 % des ventes. Ces véhicules sont des voitures puissantes, passe-partout et qui consomment beaucoup plus de carburant que les véhicules classiques. Ce développement du transport routier s’explique notamment par le manque de transports en commun.

La situation d’archipel de la Nouvelle-Calédonie a également favorisé le développement du transport aérien, notamment pour les liaisons inter-îles. Il existe sur le Territoire un aéroport international en province Sud et de nombreux aéroports domestiques pour desservir les autres provinces. Plus de 7 000 avions transitent chaque année par l’aéroport de la Tontouta, que ce soit pour l’acheminement de fret ou le transport de personnes.

Près de 25% des gaz à effet de serre sortent
des pots d’échappement
Les transports terrestres et aériens génèrent des impacts environnementaux

Le développement du réseau routier nécessite de grands travaux de voirie, à l’origine de la déforestation de certaines zones et de destruction complète des milieux naturels. Il en est de même pour les pistes de décollage. Certaines d’entre-elles ont été construites dans la mangrove.


Mais les transports ont bien d’autres effets négatifs :

  • avions, voitures, engins, camions émettent des gaz à effet de serre responsables du changement climatique global ; près de 25% des gaz à effet de serre sortent des pots d’échappement ;
  • les transports routiers et aériens émettent des poussières, notamment des résidus de gomme de pneumatiques, de la suie et des nanoparticules qui polluent l’air;
  • les transports émettent du monoxyde de carbone (CO), des oxydes d’azote (NOx), du dioxyde de soufre (SO2) et de nombreux autres polluants ; au contact de l’eau, le SO2 se transforme en acide sulfurique, responsable des pluies acides ;
  • les transports sont une source de pollution sonore (bruit des moteurs et des pneumatiques sur la route) ;
  • ils sont une source de pollution visuelle ; on peut en effet admettre qu’un parking est nettement moins joli qu’une mangrove ;
  • tous les matériaux utilisés dans la construction des véhicules sont difficiles à recycler et produire un véhicule coûte extrêmement cher d’un point de vue écologique ;
  • enfin, les véhicules qui parcourent le Territoire aident les espèces envahissantes végétales à coloniser tout le Territoire.


Nombre de décollages et d’atterrissages
en 2011 sur l’aéroport de la Tontouta : 7 085

Nombre de véhicules immatriculés
(vente de vignettes) en 2007 : 118 032

Album

Sources
  • Institut d’Émission d’Outre-mer (IEOM). Le secteur automobile en Nouvelle-Calédonie. Note de l’IEOM, 2008.
  • ISEE. Transport. ISEE-TEC édition, 2006.
  • WIKIPEDIA. Pollution de l’air [En ligne]. fr.wikipedia.org/wiki/Pollution_de_l'air (consulté le 5/02/2012)
  • WIKIPEDIA. Impact environnemental du transport routier [En ligne]. http://fr.wikipedia.org/wiki/Impact_environnemental_du_transport_routier (consulté le 5/02/2012)