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Niaoulis, Brosses à bouteilles, Eucalyptus, Pommiers roses, Chênes gommes, etc. Les Myrtacées appartiennent à une famille emblématique de la flore néo-calédonienne. On dénombre à ce jour 257 espèces de Myrtacées en Nouvelle-Calédonie dont 99 % n’existent nulle part ailleurs sur la planète.
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Un champignon étranger en Nouvelle-CalédonieCette flore exceptionnelle est aujourd’hui sévèrement menacée par l’arrivée du champignon Puccinia psidii. Décrit pour la première fois en 1884, ce champignon originaire d’Amérique centrale et d’Amérique du Sud a été appelé la « rouille du goyavier ». En réalité, il ne s’attaque pas qu’aux goyaviers ! En 2010, il était déjà reconnu coupable de l’infection de 129 espèces appartenant à la famille des Myrtacées à travers le monde. Considéré comme une grave menace environnementale et économique dans les pays tropicaux et subtropicaux, il a fait son apparition pour la première fois dans le Pacifique à Hawaii en 2005 et en 2010 chez nos voisins australiens. Il a été détecté en Nouvelle-Calédonie fin mars 2013 sur la commune de Farino. Mais de récents relevés attestent d’une contamination sur une échelle géographique bien plus large, certains espaces naturels en province Nord et pépinières, notamment celle de Vale Nouvelle-Calédonie, ayant été touchés. |
Reconnaître les symptômesLe champignon attaque essentiellement les jeunes feuilles et tiges, les fruits, les bourgeons et parfois les fleurs. Il peut entraîner la déformation des feuilles, la défoliation des branches (perte partielle ou totale du feuillage), le ralentissement de la croissance de la plante et même sa mort en l’espace d’une année. Éviter la propagationLa stratégie de lutte déployée en Nouvelle-Calédonie vise à ralentir la progression de la rouille des Myrtacées véhiculée par le vent, la pluie, les outils, les chaussures, les vêtements et les équipements Plus d'infoPour plus d'informations sur la rouille des myrtacées, merci de consulter la page de la DAVAR dédiée à ce phénomène |
Voir l'OEIL Magazine n°6 (Septembre 2013).