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Début 2013, en 12 jours, pas moins de 800 hectares de maquis minier, de forêt humide et de formation marécageuse ont été brûlé dans la zone du creek Pernod.Le 12 janvier 2013, un incendie débute dans la zone du creek Pernod. Quatre jours plus tard, le plan ORSEC de niveau 2 est déclenché et les associations environnementales - notamment le WWF avec son réseau de bénévoles - sont sollicitées pour soutenir les pompiers. Le feu est définitivement circonscrit le 24 janvier. Des conséquences environnementales majeuresLes formations végétales ont une croissance particulièrement lente sur les sols riches en métaux du Grand Sud. Le retour à la situation initiale nécessitera donc probablement plusieurs dizaines, voire centaines d’années. Les habitats de la faune (oiseaux, lézards, insectes) ont été en partie détruits. Sans compter que ces perturbations sont propices au développement d’espèces envahissantes. La perte de couvert végétal (tapis végétal) rend les sols plus sensibles à l’érosion accentuant notamment les apports en terre dans le creek. |
Le feu du creek Pernod a également aggravé l’isolement des deux dernières réserves forestières du Grand Sud : la forêt Cachée et le pic du Pin. Celles-ci avaient déjà été considérablement réduites par d’autres incendies et deux siècles d’exploitations minières et forestières. Or, la survie de ces lambeaux de forêt humide, qui abritent 80 % d’espèces végétales endémiques, dépend de leur capacité à se connecter entre elles. C’est cette capacité (la connectivité) qui a encore été mise à mal avec ce feu. L’incendie a aussi atteint les zones marécageuses du creek Pernod. Cette zone humide joue pourtant un rôle écologique essentiel : elle retient l’eau pendant les épisodes pluvieux et la libère en période sèche. Vers un suivi environnemental des feuxParce que les feux représentent l’une des principales causes de destruction de la biodiversité, il est nécessaire d’en suivre les effets environnementaux à court et long terme (comme les surfaces brûlées, le type végétal touché, le développement d’espèces envahissantes, la vitesse de reprise de la végétation, etc). Première étape de ce suivi : construire des indicateurs opérationnels et partagés par l’ensemble des acteurs concernés. C’est ce que prévoit une étude de faisabilité lancée par l’OEIL en 2013. |
Plus d'informations sur les feux |
Dans la bibliothèque numérique : Étude de faisabilité pour la mise en place d'un suivi de l'impact environnemental des feux (2013). Bluecham | OEIL |
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Sur le Géoportail : Identifier les départs de feux depuis 2001 sur CART'environnement |
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Dans la médiathèque : Interview de Vincent Mary sur le suivi des feux (5 minutes, production OEIL - 2012) |