Les suivis environnementaux de Vale NC

Le projet Vale Nouvelle-Calédonie a de multiples impacts potentiels sur la qualité de l’environnement. Les milieux marins et terrestres, les eaux douces et l’air font donc l’objet de suivis environnementaux.

En milieu marin, plusieurs réseaux doivent permettre de surveiller les peuplements récifaux et la qualité de l’eau de mer et des sédiments. Depuis 2005, 11 stations marines font l’objet d’un suivi biologique (poissons, mollusques, échinodermes, crustacés et habitat). En 2006, sur 3 stations, un suivi du taux d’accumulation des sédiments a été lancé. Depuis 2008, les paramètres généraux de la qualité de l’eau de mer et les concentrations en métaux sont étudiés sur une station dans le port de Prony (ST16). Dix-sept stations supplémentaires permettent d’obtenir des informations sur la qualité de l’eau de mer dans la zone d’influence du projet minier. Depuis 2007, les sédiments de surface font aussi l’objet d’un suivi. Depuis 2010, la toxicité des espèces marines consommées est étudiée dans quatre zones à proximité du site minier. En parallèle, en 2010 également, sur 8 stations, un suivi des métaux par bio-accumulation a été lancé.


Nbre de stations de suivi marin : 11+3+17+4
Nbre de stations de suivi de la qualité de l’air : 2
Nbre de stations de suivi de la qualité de l’eau
douce : environ 275

En milieu terrestre, la faune (oiseaux, fourmis et lézards) et la flore sont surveillées. Huit parcelles forestières font par exemple l’objet d’un suivi de l’abondance, de la diversité, de l’état et de la structure de la végétation.

Sur 6 sites, c’est la population de lézards qui est suivie. Les fourmis sont également surveillées. Au travers de 48 stations, les oiseaux sont recensés tous les ans. Enfin, les échouages de pétrels sont recensés sur 9 zones. Par ailleurs, des études ponctuelles ont été menées sur une espèce de lézard (le scinque Lacertoides pardalis) endémique à une petite zone du sud calédonien.

Un réseau de la qualité de l’air, constitué de 4 stations, a été mis en place et mis à disposition de l’association Scal’Air). Depuis mars 2011, le fonctionnement est partiel : seules les stations « Base vie » et de la « Forêt nord » sont actives.

Enfin, les eaux douces (eaux de pluie, rivières et eaux souterraines) sont également suivies. Pour connaître la qualité des eaux de pluie, sept collecteurs de pluie ont été disposés sur le site depuis 2009. Par ailleurs, 50 stations permettent de suivre le niveau et le débit des rivières sur le site et à sa proximité.

Avec 34 stations depuis 2005, la qualité des eaux de rivières est étudiée au travers des indices biotiques IBNC et IBS. Les nappes phréatiques font également l’objet d’un suivi basé sur 182 stations et donnant des informations autant sur la quantité d’eau que sa qualité. Sur la zone de stockage des résidus (Kwé Ouest), des analyses sont régulièrement faites pour connaître la qualité de l’eau sous la membrane étanche pour s’assurer de son étanchéité. Quatre stations sont situées sous cette membrane. Ce réseau est actif depuis 2009.

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