Les diatomées

Les diatomées réagissent essentiellement aux pollutions physiques et chimiques (contamination métallique, pollution organique, etc).

Les diatomées, micro-algues unicellulaires, jouent un rôle essentiel dans les écosystèmes des cours d’eau. Consommées par des poissons, mollusques et autres brouteurs, elles constituent l’un des premiers maillons de la chaîne alimentaire. Mais pas seulement…

Certaines espèces sensibles aux pollutions sont rapidement affectées par des perturbations du cours d’eau : on peut alors observer des déformations du squelette des individus ou tout simplement leur disparition !

Les diatomées réagissent essentiellement aux pollutions physiques et chimiques (contamination métallique, pollution organique, etc). Elles sont donc susceptibles d’apporter une information complémentaire à ce qui existe déjà en Nouvelle-Calédonie : les indicateurs basés sur les invertébrés (IBS et IBNC) renseignent en effet sur les pollutions physiques et chimiques mais surtout sur les perturbations de l’habitat (comme des travaux qui perturbent l’écoulement ou l’érosion des berges).

Pour les collecter rien de plus simple : les scientifiques prélèvent les diatomées benthiques (celles qui vivent au fond) en frottant la surface des galets de la rivière à l’aide d’une brosse à dent. Le « jus » verdâtre conservé dans un pilulier contient des milliers de micro-algues qui seront ensuite observées au microscope de retour au laboratoire. Grossis plus de 1 000 fois sous l’objectif du microscope, les squelettes sont semblables à du verre (constitués de silice). Les experts identifient alors les espèces présentes et les éventuelles anomalies de forme. Étape difficile puisque les scientifiques estiment qu’il existe au total plus de 100 000 espèces de diatomées dans le monde !

Le développement de l’indicateur « diatomées de Nouvelle-Calédonie » s'est déroulé sur cinq années.


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