Selon les zones d’étude, que sont la Baie Kwé, la Rade Nord de Prony et le Canal de la Havannah, ont été effectués:
- Le suivi temporel des apports terrigènes issus des bassins versants de la Baie Kwé impactée par les activités d’excavation déployées sur le front de mine;
- Le suivi temporel des apports terrigènes et anthropiques, consécutifs à l’implantation de l’usine de valorisation du minerai, dans la Rade Nord de Prony ;
- Le suivi temporel des apports industriels issus du procédé chimique au voisinage immédiat du diffuseur dans le Canal de la Havannah. Ce suivi a pour objet de répondre aux questions de la double rémanence supposée :
1)D’une part, du gypse (CaSO4) formé après l’étape de neutralisation par du calcaire et de la chaux des solutions d’extraction acides du Ni;
2)D’autre part, de minéraux qui pourraient être générés lors de la mise en contact de l’effluent avec l’eau de mer, phénomène qui pourrait entraîner (par précipitation, co-précipitation et adsorption) une fraction non négligeable des métaux à la surface des sédiments. Les expériences de laboratoire et la modélisation associée ont montré que seule une formation négligeable de précipités de calcite devrait se produire (Convention IRD/Goro-Ni, n° 1124 ; Volet «Réactivité chimique de l’effluent»). La mesure in-situ permet de discuter de cette hypothèse, dans l’état actuel du niveau des rejets (phase de montée en puissance de l’usine).