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La quatrième campagne de transplantation d’organismes marins s’est déroulée de début juin à fin septembre 2012. Elle a été marquée par des conditions climatiques comparables à l’année précédente, seule la température de l’eau mer était sensiblement plus fraîche. Ces conditions environnementales ont permis un comportement physiologique normal des organismes transplantés.
Pour Isognomon isognomon, selon les métaux considérés, les concentrations mesurées soulignent l’existence d’apports significatifs mais modérés, typiques des milieux côtiers naturels néo-calédoniens, comme en 2011.
En termes de variabilité, celle-ci est minimale en St03 (Port Boisé) pour Co, Fe, Mn et Ni mais aussi Cr, voire Cu en raison de la localisation de cette station dans un secteur préservé de l’influence minière, malgré la proximité de la côte. Pour des raisons d’éloignement et/ou d’exposition aux influences océaniques, la variabilité est également infime pour les principaux traceurs terrigènes que sont les formes dissoutes de Co, Cr et Ni, aux stations St31 (Ilot Nouaré) et St13 (Récif Ma, Ile Ouen). A l’inverse, la variabilité est maximale en St16 (Port de commerce, Baie du Prony) pour Cr, Cu, Mn et Ni. Cette station est localisée dans une zone potentiellement influencée par les activités industrielles à la faveur des conditions hydro-climatiques (lessivage des bassins et faible hydrodynamique).
En ce qui concerne l’étude des macroalgues L. variegata, celle-ci a posé un problème de perte de frondes au cours de l’expérience ; il n’a pas été possible d’émettre des interprétations à partir des maigres résultats obtenus.
Cette expérience indique que les rejets industriel dans le Canal de la Havannah n’a pas induit d’augmentation des concentrations en métaux dans les organismes transplantés par rapport à l’état initial précédemment établi en 2009.